La sténose

Une sténose est une condition causée par la réduction du calibre du canal rachidien (spinal).

Ce canal est formé, le long de la colonne, par la juxtaposition des vertèbres. Il renferme la moelle épinière et l’émergence des racines nerveuses.

Son pourtour est délimité par le corps vertébral, le disque et l’arche postérieure. L’expansion de ces différentes composantes (fig. 1) peut individuellement ou collectivement contribuer au rétrécissement du canal.

Le principal mécanisme en cause est la dégénérescence articulaire.

En effet, les expansions (ex. ostéophytes) associées aux dysfonctions vertébrales (ex. spondylarthrose, discarthrose) constituent un facteur majeur de la réduction graduelle du canal rachidien (central) et/ou des ouvertures latérales (récessus latéral ou foramen).

Figure 1  – La sténose spinale.

Cinq éléments, parmi les plus fréquents, pouvant participer au rétrécissement du canal spinal. Vertèbre vue de haut.

La sténose se développe dans la cinquième ou la sixième décennie et affecte les deux sexes également.

Les symptômes proviennent de l’irritation ou de la compression de tissus nerveux (sac dural, racines nerveuses) à l’intérieur du canal spinal.

Par exemple la sténose lombaire se traduit souvent par des douleurs lombaires et sciatalgiques (70%) ou uniquement sciatalgiques (25%) (ex. fessier, cuisse ou jambe).

Ces douleurs sont généralement exacerbées par la position debout, aggravées à la marche (boitement, claudication) et typiquement calmées en position fléchie (ex. assise).

 

La partie osseuse de l’expansion est irréversible. 

Cependant, l’œdème et l’hypertrophie qui accompagnent généralement ces réactions dégénératives, agissent souvent comme facteurs déterminants dans l’apparition ou dans l’intensification des symptômes.

Le contrôle du processus dégénératif devient essentiel et, lorsqu’indiqué, nécessite un suivi en médecine manuelle alors que le traitement chirurgical est réservé aux cas extrêmes.

Comment un chiropraticien peut vous aider?

Après avoir constaté la persistance ou la récidive de douleurs cervicales, il est primordial d’établir un diagnostic afin de définir le type de soin requis et de contrôler le mécanisme lésionnel en cause.

C’est pourquoi lors de son examen, le chiropraticien devra, par exemple, localiser le siège de la lésion, déterminer les structures concernées, figurer le mécanisme en cause et éliminer la possibilité d’une pathologie sous-jacente.

Le diagnostic final reposera sur des données cliniques objectives et permettra, lorsqu’indiqué, de recommander un traitement correctif approprié.

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