La sciatique

La sciatalgie et la radiculopathie

Curieusement, l’irritation du nerf sciatique n’occasionne pas de douleurs à la fesse ou à la cuisse. Pourtant, plusieurs intervenants qualifieront ces douleurs de sciatalgie.

Cette pratique vient du fait que la prescription d’un anti-inflammatoire ou d’un analgésique nécessite à prime abord un diagnostic et qu’une douleur dans la parcours du nerf sciatique sera interprété comme une sciatalgie sans plus de discernement.

Le but alors visé est essentiellement de soulager la douleur et non pas de corriger la source du problème.

Figure 1 – Nerf sciatique, une branche du plexus sacré et constitué des nerfs tibial et péroné.

Il constitue le plus gros nerf périphérique du corps humain.

En fait, il est constitué d’une partie des 2 derniers nerfs lombaires (L4, L5) et des trois premières racines sacrées (S1, S2, S3).

Le nerf sciatique nait à la hauteur du bassin et non dans la colonne lombaire.

Ce regroupement de nerfs est responsable de l’activité des muscles derrière la cuisse ainsi que ceux de la jambe et du pied.

Il est également responsable des sensations de la jambe, strictement en bas du genou.

Ces dysfonctions lombaires évoluent de façon cyclique.

La phase chronique, suivant la phase aigue, est relativement indolore et suggère au patient une guérison alors qu’en réalité la dégénérescence se poursuit. La sciatalgie (radiculopathie) représente donc une phase dégénérative plus avancée.

Dans la vaste majorité des cas, la sciatalgie représente l’irritation d’une racine nerveuse (radiculopathie) à la colonne lombaire.

Cette radiculopathie est généralement issue d’un conflit disco-radiculaire, soit une lésion discale associée à un blocage articulaire (dysfonction vertébrale).

Les racines affectées sont particulièrement S1 ou L5 et, plus rarement, L4.

 

Ainsi, des douleurs initialement localisées, par exemple à la région lombaire, feront place à des douleurs irradiant d’un même côté, dans la fesse, la cuisse, la jambe, voir même le pied.

Ces dernières seront souvent exacerbées par la position assise ou par la flexion du tronc.

D’intensité variable, la douleur sera pour certains supportable alors que pour d’autres elle sera aiguë, accompagnée de sensations de brûlures ou de choques électriques.

L’intervention en médecine manuelle demeure au premier rang des options thérapeutiques alors que la chirurgie sera considérée pour ceux dont l’examen démontrera des signes de déficits neurologiques graves.

Comment un chiropraticien peut vous aider?

Après avoir constaté la persistance ou la récidive de douleurs cervicales, il est primordial d’établir un diagnostic afin de définir le type de soin requis et de contrôler le mécanisme lésionnel en cause.

C’est pourquoi lors de son examen, le chiropraticien devra, par exemple, localiser le siège de la lésion, déterminer les structures concernées, figurer le mécanisme en cause et éliminer la possibilité d’une pathologie sous-jacente.

Le diagnostic final reposera sur des données cliniques objectives et permettra, lorsqu’indiqué, de recommander un traitement correctif approprié.

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