Le syndrome facettaire

Une lombalgie

Les facettes articulaires remplissent plusieurs fonctions dont celles de guider et de limiter les mouvements entre deux vertèbres ainsi que de supporter une partie du poids porté par la colonne (20-30%). Cette charge aurait tendance à augmenter proportionnellement à la dégradation discale.

Selon des études, le syndrome facettaire participe aux douleurs de 15-40% des patients souffrant de maux de dos chroniques. Cette condition, peut également affecter la région cervicale.

Figure 1 – Facettes articulaires

Elles constituent les articulations postérieures des vertèbres.

Les trois points d’appuie entre les vertèbres forme un trépied.

Le disque intervertébral représente l’appui antérieur alors que les deux facettes (articulaires) constituent les articulations postérieures.

Au nombre de quatre, deux supérieures et deux inférieures, elles rejoignent les facettes correspondantes de la vertèbre au dessus et celle d’en dessous.

Comme pour toutes articulations, le mouvement est indispensable à la nutrition et à la régénérescence des surfaces articulaires (cartilages).

Une usure ou une surcharge anormale, un stress mécanique, un traumatisme ou l’affaissement d’un disque pourraient compromettre cette fonction et, à défaut de conduire à une instabilité, provoquer une réaction de blocage (dysfonction vertébrale).

 

La dysfonction vertébrale accélérera la dégénérescence de l’articulation afin de favoriser une consolidation, par exemple, en stimulant la formation d’excroissances osseuses (ex. ostéophytes, becs de perroquet).

Cette dégénérescence évoluera lentement sans nécessairement causer de douleurs.

Par contre, un simple geste, interprété à tort comme un faux mouvement pourra déclencher une réaction douloureuse, soit un syndrome facettaire.

Comment un chiropraticien peut vous aider?

Après avoir constaté la persistance ou la récidive de douleurs cervicales, il est primordial d’établir un diagnostic afin de définir le type de soin requis et de contrôler le mécanisme lésionnel en cause.

C’est pourquoi lors de son examen, le chiropraticien devra, par exemple, localiser le siège de la lésion, déterminer les structures concernées, figurer le mécanisme en cause et éliminer la possibilité d’une pathologie sous-jacente.

Le diagnostic final reposera sur des données cliniques objectives et permettra, lorsqu’indiqué, de recommander un traitement correctif approprié.

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Si vous éprouvez des problèmes au cou ou au dos et que vous vous souciez de votre bien-être général, vous êtes invités à prendre rendez-vous dès maintenant.

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