L’adjectif crural réfère à la cuisse et la jambe.
Ainsi, une cruralgie se définit par une douleur (algie) pouvant affecter la cuisse et la jambe. Cette condition résulte principalement d’une atteinte du nerf crural (nerf fémoral). Ce dernier est formé de nerfs provenant principalement des racines nerveuses lombaires L2, L3 et L4.
Le nerf crural est responsable des sensations devant la cuisse et des faces internes de la jambe et du pied. Il participe également au contrôle des muscles responsables de la flexion du tronc, de la hanche (ex. psoas) et de l’extension du genou (ex. quadriceps).
Les symptômes sont éveillés ou aggravés à l’effort ainsi que lors d’une augmentation de la pression intra-abdominale (ex. toux, éternuement, défécation). Ils peuvent parfois se manifester la nuit.
La cruralgie peut se présenter de différentes façons telles des douleurs, une diminution de la sensibilité ou des sensations de picotements, de fourmillements ou de chocs électriques devant la cuisse, la jambe (tibia) et parfois la face interne du pied.
Par ailleurs, une faiblesse musculaire peut affecter la flexion de la hanche ou l’extension du genou » le genou qui lâche « .
L’examen neurologique peut révéler une diminution du réflexe rotulien et mettre en évidence une tension radiculaire (ex. Lasègue ou signe de Léri, positif).
Les segments de la colonne particulièrement ciblés sont les vertèbres lombaires L2-L3 ou L3-L4. Il s’agit essentiellement des conséquences de la persistance d’une dysfonction lombaire.
En effet, une dysfonction incorrigée favorisera la dégénérescence des structures articulaires (facettes postérieures, disque intervertébral) dont l’hypertrophie, par exemple, pourra irriter directement une racine nerveuse, d’où la cruralgie.
La cruralgie comme la sciatalgie, fait partie des radiculopathie et devrait faire l’objet d’une évaluation en médecine manuelle afin d’établir le diagnostic et de déterminer l’indication des soins correctifs.
Après avoir constaté la persistance ou la récidive de douleurs cervicales, il est primordial d’établir un diagnostic afin de définir le type de soin requis et de contrôler le mécanisme lésionnel en cause.
C’est pourquoi lors de son examen, le chiropraticien devra, par exemple, localiser le siège de la lésion, déterminer les structures concernées, figurer le mécanisme en cause et éliminer la possibilité d’une pathologie sous-jacente.
Le diagnostic final reposera sur des données cliniques objectives et permettra, lorsqu’indiqué, de recommander un traitement correctif approprié.
Si vous éprouvez des problèmes au cou ou au dos et que vous vous souciez de votre bien-être général, vous êtes invités à prendre rendez-vous dès maintenant.